- The Metamorphosis of Birds
- Summer of Soul
- This is Not a Burial, it's a Ressurection
- Rose Plays Julie
- Roadrunner: A Film About Anthony Bourdain
"Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout." Jean-Luc Godard
- The Metamorphosis of Birds
- Summer of Soul
- This is Not a Burial, it's a Ressurection
- Rose Plays Julie
- Roadrunner: A Film About Anthony Bourdain
Roadrunner: A Film About Anthony Bourdain: En retraçant la vie et la carrière du grand chef américain, Morgan Neville passe du général au particulier, prenant le temps de s'attarder sur ses zones d'ombres sans se défiler, utilisant les fondements même de son art (trouvailles ingénieuses de montage, trame sonore exquise) afin de tracer un portrait quelque peu classique mais au final très émouvant et éclairant. ***1/2
Pig: Ce premier long métrage de Michael Sarnoski relate également le quotidien d'un chef - campé royalement par Nicolas Cage, dans ce qui est son plus beau rôle depuis longtemps - qui se fait voler son cochon! Mais au lieu de tomber dans le film de vengeance ultra violent comme Taken ou John Wick, le scénario plus terre-à-terre prend une tangente mélancolique avec ses teintes automnales, visant une certaine profondeur et sobriété qui n'est cependant pas sans ennui et temps mort. ***
Escape Room: Tournament of Champions: Cette variation sur le premier film (des gens tentent de s'échapper de pièces piégées) s'apparentent à nouveau à un Saw pour adolescent. Il n'y a aucune surprise à l'horizon, si ce n'est une série B plutôt efficace et divertissante. Ma critique **1/2
Chacun chez soi: Se tournant vers la réalisation afin de se donner les premiers rôles, Michèle Laroque propose ici une variation pénible et superficielle sur Tanguy, multipliant les scènes familiales embarrassantes qui sont rarement amusantes. De bons comédiens sabotent leur talent au sein de personnages unidimensionnels qui semblent tous évoluer dans des productions différentes. **
C'est quoi? Un jeune combattant part à la recherche de champions afin d'affronter des entités d'un autre monde.
C'est quoi? Un espion est suspecté d'avoir éliminé son équipe afin de mettre la main sur une liste d'une importance capitale.
The Metamorphosis of Birds: Très impressionnant est cet opus familial de Catarina Vasconcelos qui se veut à la fois intime et universel dans sa façon de parler de la vie, de la mort, de la nature et du temps qui passe. En mélangeant fiction et documentaire tout en se permettant des liens métaphoriques avec l'Histoire du Portugal, l'ensemble éminemment authentique enchante dans sa façon de convier beauté et poésie. On en ressort également bouleversé. Au Cinéma Moderne. ****
This is Not a Burial, It's a Ressurection: Se déroulant entre le monde tangible et celui invisible, ce long métrage de Lemohang Jeremiah Mosese est un film fragile et envoûtant, porté par la dévotion de son inoubliable grand-mère (prix d'interprétation au FNC pour Mary Twala Thlongo) qui tente de ramener un peu d'humanité et de spiritualité à sa communauté. Imparfait lorsqu'il se tient dans le réalisme, l'effort qui traîne quelque peu en longueur séduit amplement lorsqu'il pose le pied du côté du mythe onirique, sortant des cancans afin d'offrir quelques moments qui marquent les esprits. Voilà un cinéaste à suivre de près. Au Cinéma Moderne. ***1/2
Mandibules: Sur une lancée irrésistible depuis Réalité, Au poste! et Le daim, Quentin Dupieux est de retour avec une autre farce décalée sur deux loosers qui tentent d'apprivoiser une immense mouche! Amusant même s'il tourne en rond assez rapidement, ce récit un poil moins surprenant que les précédents permet de faire découvrir les insoupçonnés talents comiques d'Adèle Exarchopoulos (La vie d'Adèle). Taureau!! ***
I Carry You With Me: Le poids de l'exil et des amours malheureux hantent cette sensuelle oeuvre d'Heidi Ewig, dont la mise en scène soignée rappelle beaucoup dans son introduction et sa conclusion celle d'un Malick ou d'un Jenkins. Plus elliptique, la narration se veut quelque peu capricieuse avec son rythme laborieux et ses conjectures classiques, ce qui n'empêche pas les acteurs de briller dans des rôles souvent difficiles. ***
Les z-héros: Un Ocean's Eleven à la sauce sociale ressemblerait sûrement à cette comédie de Sebastian Borensztein qui permet à des gens éprouvés par la crise économique de ne pas perdre complètement leurs rêves. Sympathique à souhait, ce conte sur la solidarité et la résistance bénéficie d'une distribution attachante - menée par le toujours charismatique Ricardo Darin - et aussi d'une réalisation mollassonne qui détruit malheureusement un peu l'ambition de la démarche. ***
Dès mardi le 13 juillet et ce, jusqu'au 28 août, le Cinéma sous les étoiles revient en présentiel! Cela permettra de voir ou revoir de nombreux documentaires d'ici et d'ailleurs, dont Je m'appelle humain et Les Rose. Détails