Fuyant le manichéisme de Schindler's List et The Pianist, Fateless (2005) de Lajos Koltai plonge dans la complexité de la Seconde Guerre mondiale par l'entremise d'un adolescent hongrois qui se retrouve dans un camp de concentration. La riche matière première provient du roman d'Imre Kertesz qui signe un scénario plus lisse et classique puisqu'on n'a plus vraiment accès à la pensée intérieure de son héros. La démonstration n'en demeure pas moins intense - remarquable sur le plan visuel et l'utilisation de la lumière (la musique d'Ennio Morricone a toutefois tendance à créer des effets plus manipulateurs) - jusqu'à une conclusion ambiguë qui rappelle que tout n'est pas complètement noir ou blanc. ***
samedi 10 juillet 2021
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