Présenté au Cinéma du Parc toute la fin de semaine, Cobra Verde (1987) de Werner Herzog offre un autre rôle délirant à Klaus Kinski, qui s'en donne à coeur joie en hors-la-loi ambigu. Visuellement et sonorement très travaillé, le long métrage propose un récit non sans failles et temps morts qui parle à la fois du monde d'hier et d'aujourd'hui (l'esclavage en Afrique est au premier rang), débutant lentement et timidement afin de hausser progressivement la tension et l'intérêt. Évidemment, l'apport de sa vedette joue pour beaucoup dans ce projet non orthodoxe, au grand pouvoir de fascination. ***1/2
vendredi 9 juillet 2021
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire