Il n'y a pas seulement le dernier Marvel qui prend l'affiche cette semaine au cinéma. Mais également plusieurs productions encore plus intéressantes, telles...
The Metamorphosis of Birds: Très impressionnant est cet opus familial de Catarina Vasconcelos qui se veut à la fois intime et universel dans sa façon de parler de la vie, de la mort, de la nature et du temps qui passe. En mélangeant fiction et documentaire tout en se permettant des liens métaphoriques avec l'Histoire du Portugal, l'ensemble éminemment authentique enchante dans sa façon de convier beauté et poésie. On en ressort également bouleversé. Au Cinéma Moderne. ****
This is Not a Burial, It's a Ressurection: Se déroulant entre le monde tangible et celui invisible, ce long métrage de Lemohang Jeremiah Mosese est un film fragile et envoûtant, porté par la dévotion de son inoubliable grand-mère (prix d'interprétation au FNC pour Mary Twala Thlongo) qui tente de ramener un peu d'humanité et de spiritualité à sa communauté. Imparfait lorsqu'il se tient dans le réalisme, l'effort qui traîne quelque peu en longueur séduit amplement lorsqu'il pose le pied du côté du mythe onirique, sortant des cancans afin d'offrir quelques moments qui marquent les esprits. Voilà un cinéaste à suivre de près. Au Cinéma Moderne. ***1/2
Mandibules: Sur une lancée irrésistible depuis Réalité, Au poste! et Le daim, Quentin Dupieux est de retour avec une autre farce décalée sur deux loosers qui tentent d'apprivoiser une immense mouche! Amusant même s'il tourne en rond assez rapidement, ce récit un poil moins surprenant que les précédents permet de faire découvrir les insoupçonnés talents comiques d'Adèle Exarchopoulos (La vie d'Adèle). Taureau!! ***
I Carry You With Me: Le poids de l'exil et des amours malheureux hantent cette sensuelle oeuvre d'Heidi Ewig, dont la mise en scène soignée rappelle beaucoup dans son introduction et sa conclusion celle d'un Malick ou d'un Jenkins. Plus elliptique, la narration se veut quelque peu capricieuse avec son rythme laborieux et ses conjectures classiques, ce qui n'empêche pas les acteurs de briller dans des rôles souvent difficiles. ***
Les z-héros: Un Ocean's Eleven à la sauce sociale ressemblerait sûrement à cette comédie de Sebastian Borensztein qui permet à des gens éprouvés par la crise économique de ne pas perdre complètement leurs rêves. Sympathique à souhait, ce conte sur la solidarité et la résistance bénéficie d'une distribution attachante - menée par le toujours charismatique Ricardo Darin - et aussi d'une réalisation mollassonne qui détruit malheureusement un peu l'ambition de la démarche. ***
Dès mardi le 13 juillet et ce, jusqu'au 28 août, le Cinéma sous les étoiles revient en présentiel! Cela permettra de voir ou revoir de nombreux documentaires d'ici et d'ailleurs, dont Je m'appelle humain et Les Rose. Détails
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