Même en mode très mineur, Ernst Lubitsch était capable de satire musicale et sexy sur les classes sociales. C'est le cas de Monte Carlo (1930) où il suit les folles aventures d'une comtesse qui refuse de se marier. L'introduction tout simplement délectable est un joyau de comédie et d'invention sonore. Alors que le reste, beaucoup plus sage, se dégonfle lentement (le casting est inégal et Jeanette MacDonald fait largement de l'ombre à Jack Buchanan, très ordinaire en prétendant) - jusqu'à une finale plus relevée qui utilise la mise en abyme d'une savoureuse façon. Comme quoi il est tout à fait possible d'être charmant sans réinventer le genre à chaque fois. ***
dimanche 22 mars 2020
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