Jeanne Moreau en allumeuse de première, Tony Richardson derrière la caméra qui offre une mise en scène stylisée plein d'ombres et de sensualité, un script de Jean Genet retravaillé par Marguerite Duras: Mademoiselle a tout du film culte, qui a toutefois été mal accueilli à sa sortie en 1966. Ce n'est guère surprenant tant le long métrage navigue dans des zones sombres dans sa façon de parler d'intolérance et de fantasmes. Surtout qu'il se plaît à entretenir un mystère, n'expliquant rien, si ce n'est en offrant des images énigmatiques, empreintes d'un fort symbolisme. S'il faut parfois faire un effort pour adhérer à la proposition, c'est pour mieux être récompensé en retour d'une oeuvre obsédante et marquante, toujours à la limite de l'horreur. ****
dimanche 8 mars 2020
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