Le Québec s'impose cette semaine dans un cinéma près de chez vous.
Une femme, ma mère: Conviant le fantômes de sa mère et ceux de grands maîtres du septième art, Claude Demers propose un objet hybride d'une grande beauté poétique, dont le désir de filiation et de cinéma s'avère plus fort que tout. ****
Papicha: En s'inspirant de sa propre jeunesse pendant les années noires d'Algérie, Mounia Meddour signe oeuvre forte, douloureuse et ultimement ensoleillée, centrée autour de la sororité et de la solidarité féminine, que même quelques excès finaux n'arrivent pas à atténuer. ***1/2
Kenbe la - jusqu'à la victoire: C'est un documentaire noble et sensible que propose Will Prosper en suivant l'artiste Alan Philoctète en Haïti. Sa quête fait sens et elle est exprimée par des images puissantes (au symbolisme cependant un peu appuyé). ***
Le rire: Léane Labrèche-Dor crève l'écran dans ce récit déboussolant de Martin Laroche, qui multiplie les ruptures de tons pour rappeler l'absurdité de l'existence. Un trip unique en son genre, aussi fascinant qu'irritant. ***
Quezon's Game: Rappeler le rôle des Philippines pendant la Seconde Guerre mondiale demeure important. Sauf qu'une excellente idée ne fait pas nécessairement un film intéressant et ce long métrage de Matthew Rosen l'apprend à ses dépend en demeurant didactique, figé et poussiéreux... autant que sa réalisation et ses interprètes. Qui ne fait pas Schindler's List qui veut. *1/2
Joyeuse retraite!: Il y a 35 ans, le Splendid aurait accouchée d'une comédie grinçante sur le sujet. Mais dans les mains de Fabrice Bracq, cela devient une production idiote, fatiguée et inoffensive, qui sabote l'immense talent de Thierry Lhermitte. Ce dernier semble sévèrement s'ennuyer, alors imaginez le spectateur?! *1/2
Joyeuse retraite!: Il y a 35 ans, le Splendid aurait accouchée d'une comédie grinçante sur le sujet. Mais dans les mains de Fabrice Bracq, cela devient une production idiote, fatiguée et inoffensive, qui sabote l'immense talent de Thierry Lhermitte. Ce dernier semble sévèrement s'ennuyer, alors imaginez le spectateur?! *1/2
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