L'excellence et la médiocrité doivent se côtoyer cette semaine dans les salles de cinéma.
Dogman: Primé à Cannes en 2018 (son interprète Marcello Fonte y est sublime), ce nouveau long métrage de Matteo Garrone explore la bête qui sommeille en nous, multipliant les immenses plans de cinéma qui se graveront longtemps dans la mémoire du cinéphile. ****
Nuestro Tiempo: Carlos Reygadas ne fait rien comme les autres et il le rappelle avec cette création âpre et parfois malsaine de trois heures, sublime et irritante à la fois, qui prend son temps pour décortiquer les rouages du couple. ***1/2
Halston: Ce fascinant et important designer de mode méritait sûrement un documentaire plus profond que cet essai de Frédéric Tcheng qui, amusant et divertissant soit-il, n'explore pratiquement jamais les zones sombres de son sujet. ***
Child's Play: Moins intéressé à piller son essence qu'à lui rendre hommage, ce reboot signé Lars Klevbeg amuse dans ses délires mais laisse de glace lorsqu'il tente de tout psychologiser. Mieux vaut y aller en groupe, afin de rire un bon coup. **1/2
L'extraordinaire voyage du fakir: Ken Scott s'essaye à la fable humaniste avec ce conte qui sonne terriblement faux. Peut-être est-ce la faute du livre original, mais le traitement de thèmes importants par la comédie à deux sous et le romantisme plaqué est plus une insulte qu'autre chose. *1/2
Anna: Les amateurs de navets seront aux anges avec le nouveau Luc Besson, qui ferait passer Nikita pour Citizen Kane. Tout est horriblement consternant et surligné dans cette production d'action qui pourrait très bien être la plus grande comédie involontaire des dernières années. *
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