Les plus récentes sorties au cinéma sont à l'image du mois de juin: une véritable douche froide!
Meeting Gorbachev: Au moins il y a le vénérable Werner Herzog qui trouve un sujet à sa hauteur dans ce documentaire pertinent mais beaucoup trop sage, qui recèle toutefois quelques moments de folie. ***
The Raft: Des participants d'une odyssée sur un radeau dans les années 70 reviennent sur leurs expériences au sein de ce documentaire globalement intéressant de Marcus Lindeen, qui a cependant tendance à faire du surplace avant la fin. ***
The Secret Life of Pets 2: Les amateurs du premier volet seront comblés par cette suite inoffensive de Chris Renaud, dont l'histoire limitée est un prétexte à multiplier les bêtes charmantes. Cela fonctionne... à condition évidemment d'avoir encore son coeur d'enfant. ***
Mon garçon: Un solide Guillaume Canet ne peut sauver de l'indifférence ce récit largement improvisé de rapt d'enfants. Malgré une réalisation appropriée de Christian Carion, les clichés prennent trop souvent le dessus. **1/2
Dark Phoenix: C'est un ultime épisode en demi-teinte des X-Men que propose Simon Kimberg. Nonobstant quelques heureux détours psychologiques et des scènes d'action bien retroussées, les conventions rappliquent en moins de deux. **1/2
All is True: Kenneth Branagh renoue avec son héros William Shakespeare pour ce drame lisse et appuyé, éclatant visuellement mais terne sur le plan scénaristique et des émotions. En voilà un qui nous avait habitué à mieux. **1/2
The Tomorrow Man: La solitude humaine se voit gratifier d'un nouveau long métrage gris et beige. Malgré deux comédiens au sommet de leur art, cet effort de Noble Jones s'avère particulièrement moralisateur. **1/2
Camp papillon: Des bonnes intentions de départ et une caméra dans le style du cinéma directe ne sont pas suffisantes pour donner du relief à ce documentaire qui manque de force dramatique. Peut-être est-ce la faute du montage, qui aurait mérité à être resserré.
Pavarotti: Ron Howard aime beaucoup son sujet. Il le prouve avec cette hagiographie qui revient sur les moments marquants du chanteur. Mais qui se dresse réellement derrière le mythe? On ne le saura jamais tant la production s'apparente à une simple infopub. **
La femme de mon frère: Reprenant là où elle avait laissée avec son (supérieur) précédent court métrage, Monia Chokri signe un long assommant et superficiel sur la condition féminine des trentenaires hystériques, à la mise en scène plaquée. Ses talents d'écriture et de direction d'acteurs ne font aucun doute, sauf qu'elle aura encore besoin de pratiquer pour ressembler à autre chose que du sous Xavier Dolan. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire