Juin se termine sous les airs de Yesterday, l'oeuvre de Danny Boyle tirée de la musique des Beatles... que j'ai malheureusement manqué. J'ai toutefois pu attraper pratiquement toutes les autres nouveautés en salles.
L'héroïque lande, la frontière brûle: Il ne faudrait pas manquer cette fresque de plus de trois heures et 30 minutes de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval sur la Jungle de Calais, où s'entassent des milliers de migrants. Comme son sujet en évolution constante, l'essai mute allègrement du documentaire à la fiction, faisant éclater une poésie stylisée. Un peu comme si Wang Bing s'attaquait à l'Odyssée d'Homère. C'est immense et nécessaire, seulement pour se rappeler de ce qui fut. ****1/2
L'héroïque lande, la frontière brûle: Il ne faudrait pas manquer cette fresque de plus de trois heures et 30 minutes de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval sur la Jungle de Calais, où s'entassent des milliers de migrants. Comme son sujet en évolution constante, l'essai mute allègrement du documentaire à la fiction, faisant éclater une poésie stylisée. Un peu comme si Wang Bing s'attaquait à l'Odyssée d'Homère. C'est immense et nécessaire, seulement pour se rappeler de ce qui fut. ****1/2
Firecrackers: Beaucoup plus léger est cet agréable film canadien de Jasmin Mozaffari, un récit d’initiation adolescent pas forcément original, mais qui est sublimé par sa fougue lyrique et ses images recherchées. ***
Gaza: Ce documentaire à échelle humaine de Garry Keane et Andrew McConnell a tôt fait de bouleverser l'âme. Ses abus de gros plans et de ralentis douteux l'empêchent toutefois d'être pleinement recommandable. ***
Blue Note Records: Beyond the Notes: Voilà un tour d'horizon assez intéressant de la mythique maison de disques. Dommage que l'effort de Sophie Hubert demeure en surface, flirtant avec l'infopub. Au moins la musique y est géniale. ***
Nous finirons ensemble: Cette suite aux Petits mouchoirs reprend ses qualités (distribution de choc, mélange entre le drame et l'humour) et ses défauts (trop long, trop moralisateur, trop superficiel). Les fans s'y plairont, pendant que les autres bailleront aux corneilles. **1/2
Annabelle Comes Home: Les récits secondaires de la série The Conjuring déçoivent et c'est le cas de ce suspense prévisible de Gary Daubergman, qui ne fait pratiquement jamais peur. De quoi revoir son prédécesseur Annabelle: Creation, qui est largement supérieur. **
La petite sorcière: S'adressant aux jeunes enfants, ce récit sans relief d'Axel Prahl tente de recréer un joli univers fantastique, à coup de situations classiques et de personnages caricaturaux. Le temps s'avère bien long. **
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