Marc Bisaillon conclut sa trilogie sur le silence coupable avec L'amour (Filmoption International/TVA Films).
C'est quoi? Sans prévenir sa mère, Alex part rejoindre son père dans le Maine où il prépare un plan particulier...
Et pourtant? Pourquoi jouer de suspense alors que l'histoire est connue et prévisible? Le montage inutilement compliqué sent l’esbroufe.
Techniquement? La photographie soignée est bien mise à l'avant au sein de ces images précises et détaillées.
Suppléments? Il y a cinq courtes capsules vidéo regroupant des entrevues avec les comédiens et le cinéaste. Il est question de fait vécu, de relation père/fils, du silence des victimes, du sentiment de culpabilité et de thriller.
Au final? Plus marquant que La lâcheté mais un tantinet en-dessous de La vérité, L'amour s'avère un effort solide de Marc Bisaillon. En voilà un que l'on aimerait définitivement voir plus souvent derrière la caméra.
Ma critique
Ma critique
Aucun commentaire:
Publier un commentaire