Costa-Gavras vient de publier aux éditions Seuil ses mémoires sous le titre Va où il est impossible d'aller. Un recueil de 500 pages extrêmement intéressant où le cinéaste grec ressasse sa migration en France, sa carrière cinématographique et ses engagements personnels. Dans un style simple et direct, il raconte la seconde partie du 20e siècle et la première du 21e, liant constamment son art à l'actualité politique. Il le fait de manière authentique, sans tomber dans les détails techniques et les digressions, en rappelant ces grandes rencontres humaines qui changent une existence à jamais. On en ressort avec le désir ardent de replonger dans ses classiques, notamment L'aveu et Missing.
Z représente son ultime chef-d'oeuvre. C'est le film qui me revient constamment en tête lorsque je repense à Costa-Gavras. Surtout à l'époque où j'ai pu m'entretenir avec le mythique cinéaste lors de sa venue à Montréal en 2009, dans le cadre de Cinemania. Rencontré pendant une quinzaine de minutes dans la suite d'un hôtel, l'homme m'apparaissait bienveillant, allumé, un peu distant mais attentif. Une discussion que j'aurais évidemment voulu poursuivre plus longuement... Par nostalgie, voici cette entrevue, qui a été publiée dans les pages du journal Métro.
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