Le cinéma francophone sort du lot cette semaine au sein de toutes les nouvelles sorties au cinéma.
Un beau soleil intérieur: C'est une comédie mélancolique de toute beauté que signe Claire Denis avec ce film solaire, où Juliette Binoche cherche l'amour et le bonheur. Un opus écrit avec délicatesse, utilisant à son avantage de nombreux plans séquences. À consommer sans modération. ****
Quand l'amour se creuse un trou: L'amour peut-il exister malgré une différence d'âge de 56 ans? Oui ose ce premier long métrage d'Ara Ball, qui ressemble à de véritables montagnes russes avec son changement constant de genres et ses dialogues appuyés. Mais on finit par embarquer tant la proposition sort constamment de ce qui se fait au Québec. ***
The Incredibles 2: Cela a pris 14 ans à Brad Bird pour pondre une suite à ce grand succès de Pixar. Malgré tout ce temps, le scénario déçoit par ses rebondissements télécommandés, ses nouveaux personnages sans personnalité et l'absence totale de psychologie, qui n'a pas évoluée d'un iota. Au moins il y a un bébé hilarant, qui mériterait à lui seul un dérivé, ainsi qu'une animation soignée. **1/2
Beast: Dès la seconde scène, on devine exactement où ira ce drame psychologique de Michael Pearce sur la bête qui sommeille au plus profond de nous. Malgré une interprétation intense et de beaux paysages, il faut se farcir des individus unidimensionnels et une seconde partie interminable qui tarde à se terminer. **1/2
Ôtez-moi d'un doute: Voilà l'exemple typique de la comédie dramatique qui veut devenir populaire. On fait appel à de bons comédiens et à un script sensible, sauf qu'on oublie d'y aller en profondeur et d'offrir une réalisation digne de ce nom. Rien ne dépasse de cette création de Carine Tardieu et c'est justement ce qui la rend un peu beige. **1/2
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