Le septième art qui ose sort du lot cette semaine parmi toutes les nouveautés en salles.
American Animals: Dans la lignée de son précédent documentaire The Imposter, le cinéaste britannique Bart Layton mélange à nouveau le vrai et le faux, la fiction et le documentaire, les faits et les mensonges en transposant un véritable fait divers. Le récit, hilarant, rend hommage aux films de braquages tout en offrant une vigoureuse analyse de la psyché de ses individus. Un peu long mais toujours fascinant. ***1/2
Rodin: Hué à Cannes en 2017, le dernier long métrage de Jacques Doillon transcende le biopic d'usage, offrant à Vincent Lindon un nouveau rôle incandescent. La démarche a beau être âpre et singulière (c'est tout sauf du cinéma populaire), l'effort happe amplement l'esprit, montrant finalement un artiste à l'oeuvre, alors que la mise en scène dépouillée s'avère en pleine osmose avec son sujet. Un must... à condition de s'y investir le moindrement. ***1/2
L'école buissonnière: Expert des contes familiaux (Belle et Sébastien, Le dernier trappeur), Nicolas Vanier adapte son propre livre au sein de cette production sincère sous fond de traditions, de secrets de famille et d'environnement. Le traitement lisse et classique peut peser, tout comme le manichéisme des situations et la banalité des êtres. Sauf que la beauté de la photographie rachète quelque peu cet académisme. **1/2
Jurassic World: Fallen Kingdom: Pire volet de la série Jurassic Park, cette création sans queue ni tête de Juan Antonio Bayona continue à piller le passé en offrant une intrigue ridicule et des personnages sans saveur. En fait, il n'y a que trois scènes potables dans cette orgie d'effets spéciaux et d'action prédigérée. Lorsque cela commence enfin à être intéressant, le générique fait son entrée pour appeler la traditionnelle suite. *1/2
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