Le cinéma canadien tente une percée cette semaine, sans nécessairement convaincre réellement.
Hearts Beat Loud: Relations père-/fille, disparition des rêves d'antan, fermeture d'un magasin de musique: il y a de quoi avoir l'oeil mouillé dans ce ravissant petit film américain de Brett Haley, à la distribution épatante. Classique mais tellement juste et senti. ***1/2
La chute de l'empire américain: Denys Arcand retrouve quelque peu la forme après son désastreux Règne de la beauté. Son propos, moralisateur et peu subtil, ne manque pas d'intéresser, et il sait toujours bien s'entourer. Dommage que sa satire sente trop le conte de fée, ce qui finit par peser sur ses importants éléments dramatiques. **1/2
Grace Jones: Bloodlight and Bami: Sophie Fiennes offre un documentaire éparpillé, narcissique et interminable sur la célèbre chanteuse, qui est néanmoins relevé par de jolis numéros musicaux. Surtout pour les fans. **1/2
Design Canada: Plus tiède cinématographiquement est ce documentaire de Greg Durrell, qui parle d'identité et de symboles de la façon la plus télévisuelle possible. De quoi décrocher avant la fin même si les intervenants réunis sont loin d'être inintéressants. **1/2
Sicario: Day of the Soldado: Autant le Sicario de Denis Villeneuve était une oeuvre maîtrisée et techniquement irréprochable, autant la suite de Stefano Sollima sent un peu trop le projet télévisuel de luxe. Le scénario simpliste, la violence complaisante et les invraisemblances qui font hurler de rire finissent par prendre le dessus sur les performances intenses des comédiens. **1/2
Sicario: Day of the Soldado: Autant le Sicario de Denis Villeneuve était une oeuvre maîtrisée et techniquement irréprochable, autant la suite de Stefano Sollima sent un peu trop le projet télévisuel de luxe. Le scénario simpliste, la violence complaisante et les invraisemblances qui font hurler de rire finissent par prendre le dessus sur les performances intenses des comédiens. **1/2
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