Terry Gilliam qui met en scène l'opéra Benvenuto Cellini de Berlioz, cela ne peut pas être banal. Sa flamboyance s'exerce visuellement lors d'immenses moments felliniens à couper le souffle. Des séquences extraordinaires où l'imagination et la folie sont constamment à l'honneur. En revanche, il a beaucoup de difficulté à imposer un ton et un rythme, alors que l'ensemble s'avère souvent plus beau que bon ou touchant. L'interprétation inégale n'est évidemment pas là pour aider, alors que quelques scènes - celle avec le Pape qui n'a pas le souffle pour chanter - tombent carrément à l'eau. À expérimenter à ses risques et périls, en se promettant de retourner voir de l'opéra au cinéma. Aujourd'hui et le 20 avril au Cinéma Le Clap.
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