C'est Noël au mois de mai avec la sortie au cinéma de trois oeuvres fortes de cinéastes accomplis.
Suite indirecte de son chef-d'oeuvre Still Waking, Hirokazu Kore-ede propose avec Après la tempête une nouvelle exploration nécessaire de ce qui rapproche et éloigne les gens qui s'aiment. Rires et larmes sont au rendez-vous de ce grand petit film à ne manquer sous aucun prétexte. ****
Possiblement le plus important réalisateur britannique vivant, Terence Davies propose un biopic hors du commun avec A Quiet Passion alors qu'il s'intéresse à l'existence de la poétesse Emily Dickinson. L'opus bouleversant et magnifiquement interprété enchante avec sa faste mise en scène où l'ombre gruge peu à peu la lumière. ***1/2
Lauréat de la dernière Palme d'Or, I, Daniel Blake de Ken Loach est un récit enragé, peu subtil mais d'une efficacité légendaire, sur le désir de résistance d'une population trop souvent évacuée du discours social, politique et économique. Un cri du coeur qui ne laisse pas indifférent. ***1/2
Ma critique
Ma critique
Après le solide long métrage italien d'Ivano De Matteo, c'est au tour d'Oren Moverman d'adapter le livre à succès The Dinner. Lorsqu'il se concentre sur le huis-clos et sur sa distribution parfaite (Steve Coogan, Laura Linney, Richard Gere, Rebecca Hall), l'effort donne froid dans le dos. Dommage qu'il se perd un peu en route avec toutes ses ellipses. ***
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