Second volet de son cycle des quatre saisons, Conte d'hiver reprend la mélodie habituelle d'Eric Rohmer: celle de confronter les états d'esprits, le rôle du hasard et celui de la vie. Le tout en multipliant les liens avec la pièce de Shakespeare. Cela donne des joutes verbales globalement intéressantes mais un peu statiques, alors que le côté «déjà entendu» ressort allègrement. Les romances qui se forment manquent un peu de nerfs et seule l'héroïne Charlotte Véry transcende la banalité de l'exercice, aussi philosophique et spirituel est-il. ***
mercredi 31 mai 2017
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