"Court" opus selon les standards de son cinéaste Lav Diaz (un peu moins de quatre heures), The Woman Who Left qui s'est mérité le Lion d'Or à Venise est une courageuse oeuvre sociale sur une femme qui tente de retrouver ses repères après avoir passé les 30 dernières années en prison. Toute la puissance de la vie émerge de cet incroyable magma en mouvement où résonne un rythme particulier, une mise en scène qui touche la perfection et une interprétation remarquable. S'il faut être dans le bon état d'esprit pour se laisser porter par ce cinéma qui ne fait aucune concession, le résultat est une des plus grandes fresques de l'année. ****
Plus près de l'oubliable The Journals of Knud Rasmussen que de son essentiel Atanarjuat, Zacharis Kunuk reprend sur Maliglutit la trame narrative de The Searchers - un homme qui part à la recherche de sa femme et de sa fille kidnappées - en y insufflant des vieilles légendes inuits. La pâte ne lève pourtant qu'à moitié et les magnifiques paysages qui semblent parfois avaler les personnages sont souvent plus intéressants à regarder que le récit plus ou moins convaincant aux rebondissements attendus. Comme western hivernal, on se contentera de The Revenant. **1/2
Plus près de l'oubliable The Journals of Knud Rasmussen que de son essentiel Atanarjuat, Zacharis Kunuk reprend sur Maliglutit la trame narrative de The Searchers - un homme qui part à la recherche de sa femme et de sa fille kidnappées - en y insufflant des vieilles légendes inuits. La pâte ne lève pourtant qu'à moitié et les magnifiques paysages qui semblent parfois avaler les personnages sont souvent plus intéressants à regarder que le récit plus ou moins convaincant aux rebondissements attendus. Comme western hivernal, on se contentera de The Revenant. **1/2
Aucun commentaire:
Publier un commentaire