Un grand film, quelques curiosités et des déceptions sont au menu cette semaine au rayon des nouveautés au cinéma.
Brillante histoire vraie sur le quatrième pouvoir, Spotlight de Tom McCarthy suit des journalistes qui tentent de mettre à jour un complot de prêtres pédophiles. Une oeuvre rigoureuse et haletante qui est magnifiquement interprétée et dont la mise en scène faussement conventionnelle va droit au but. ****
Très intéressant documentaire sur la nature humaine qui se détracte malgré ses bonnes intentions, Hadwin's Judgement de Sasha Snow lorgne vers le cinéma de Herzog et de Morris sans toutefois rivaliser avec ses maîtres. Reste une marche en forêt qui en hantera plus d'un. ***1/2
L'équipe du très solide 50/50 remet ça avec The Night Before, un long métrage de poteux qui risque de devenir un classique culte de Noël. Pas que l'effort réalisé par Jonathan Levine soit génial. Il est simplement hilarant du début à la fin, ce qui est plutôt rare par les temps qui courent. ***
Il faut passer les 30 premières minutes assez ordinaires du Man Up de Ben Palmer pour que l'essai prenne véritablement forme. C'est à ce moment que le duo comique et romantique formé de Simon Pegg et de Lake Bell commence à fonctionner et rien n'y personne ne pourra l'arrêter. ***
Angelina Jolie qui se prend pour Antonioni cela donne By the Sea, une oeuvre lente, dénuée d'action et un peu précieuse mais pas inintéressante, où des personnages vivent des drames lourds dans des décors majestueux. On sent que la cinéaste évolue d'une belle façon et que le meilleur est encore à venir. ***
Après son magnifique Nuit #1, Anne Émond déçoit avec Les êtres chers, une histoire superficielle qui se déroule sur plus de 20 ans et qui tourne rapidement en rond. Le duo père et fils est cependant touchant et la photographie assez expressive. **1/2
Énième remake qui n'arrive pas à la cheville de l'original, Secret in Their Eyes de Billy Ray est un suspense tiré par les cheveux, un thriller mécanique sous fond de vengeance dont la distribution éclatante (Nicole Kidman, Julia Roberts) est souvent mal utilisée. **
Moins pire que le précédent épisode, The Hunger Games: Mockinjay - Part 2 n'en demeure pas moins une conclusion beaucoup trop longue et soporifique à une populaire série. Les acteurs sont mauvais, l'intérêt inexistant et s'il y a quelques scènes pas piquées des vers, tout a déjà été vu en mieux ailleurs. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire