Cinemania se déroule jusqu'au 15 novembre prochain. Mais avant de passer dix jours à l'Impérial, un petit détour au Centre Phi s'impose...
C'est là que l'on peut voir Princess de Tali Shalom-Ezer, le portrait délicat d'une ado de 12 ans qui est attirée par son beau-père. Sans atteindre la maestria d'un Fish Tank, le récit sensible se tient loin des stéréotypes malgré des choix narratifs plus discutables. ***
Succéder à l'excellent Police est une mission trop périlleuse pour Maïwenn, qui ne convainc qu'à moitié avec Mon roi. S'il y a des séquences assez intéressantes dans cette histoire d'amour impossible et que Vincent Cassel crève l'écran, l'intensité des enjeux implose en un rien de temps et le jeu maniéré d'Emmanuelle Bercot (récompensé à Cannes) tape rapidement. **1/2
On touche toutefois au ridicule avec La volante de Christophe Ali et Nicolas Bonilauri, une histoire de vengeance où Nathalie Baye perd littéralement la tête. C'est gros, plein de fils blancs et pas très bien réalisé. Dans le même genre, mieux vaut revoir La tourneuse de pages. *1/2
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