Cinemania continue sur sa lancée aujourd'hui avec trois oeuvres qui sont, dans l'ensemble, assez inspirantes.
Histoire vraie sur une religieuse qui a aidé une adolescente sourde, muette et aveugle à intégrer la société, Marie Heurtin de Jean-Pierre Améris est un joli film, doux, sincère et terriblement émouvant, à l'interprétation à fleur de peau. À tel point qu'on aurait aimé l'essai complètement muet, les mots alourdissant parfois le propos. ***
Tout aussi intéressant visuellement est La belle vie de Jean Denizot, un autre fait divers - un homme qui est demeuré en cavale avec ses deux enfants pendant plusieurs années - où le récit parfois maigre est élevé par la démarche, la finesse des comédiens et les thèmes qui y sont développés. Ce n'est pas Mud ou Joe, mais dans l'ensemble, ce n'est pas mal. ***
Plus banal est Tristesse Club de Vincent Mariette, une comédie disjonctée et assez prévisible sur deux frères qui partent enterrer leur père. Le joyeux trio d'acteurs (Laurent Lafitte, Vincent Macaigne et Ludivine Sagnier) insuffle une bonne dose d'humour noir, sauf que l'effort s'étiole rapidement et il s'oublie à la vitesse de l'éclair. **1/2
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