Petite journée de transition à Cinemania avec deux films qui ont du potentiel mais qui ne remplissent pas totalement leurs attentes.
Thriller nerveux se déroulant à Marseille, De guerre lasse d'Olivier Panchot est une quête de rédemption et de violence pour son protagoniste, qui sème la bisbille bien malgré lui. La distribution solide (enfin le retour de Jalil Lespert devant la caméra!) et la mise en scène assurée cachent mal les failles du scénario alambiqué qui vole constamment au cinéma de James Grey, mais sans en avoir le talent et le panache. **1/2
Il y a longtemps que Nicole Garcia n'a pas offert un long métrage important et il faudra encore attendre, car Un beau dimanche ne s'éloigne guère de la banalité. Les comédiens n'ont rien à se reprocher dans ce drame où le passé vient constamment les hanter. Sauf que l'ensemble est si prévisible que l'effort devient rapidement mécanique, avec ses sursauts du coeur et ses révélations tardives. On fait toutefois la connaissance de Pierre Rochefort qui, dans le rôle principal, impressionne. **1/2
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