C'est une semaine bien chargée au niveau des sorties DVD et Blu-ray, avec ce mélange habituel de bons films et de productions douteuses.
Ultime création d'Alain Resnais, Aimer boire et chanteur est un petit essai ludique et savoureux sur la maladie qui vient éloigner et rapprocher un groupe d'amis. ***1/2
La quête d'amour est absolue dans I Am Yours d'Iram Haq, un drame romantique qui arrive à s'éloigner de la plupart des clichés du cinéma hollywoodiens. ***
Dernier effort de Raoul Ruiz qui a été complété par sa veuve Valeria Sarmiento, Lines of Wellington est un essai un peu lourd et confus sur les horreurs de la guerre, mais qui émeut par la justesse de ses traits. ***
Documentaire conventionnel mais plutôt touchant sur le créateur Joe Sarno (le Bergman du film érotique), Life in Dirty Movies de Wiktor Ericsson se regarde avec plaisir. ***
Sorte de copie de The Big Chill, About Alex de Jesse Zwick réunit un groupe d'amis autour d'un des leurs qui a failli s'enlever la vie. Rien de très original au menu, si ce n'est un ton assez sincère. **1/2
Comédie romantique qui manque parfois de personnalité, The F Word de Michael Dowse compense ses abus de mots par des interprètes qui prennent beaucoup de plaisir à jouer. **1/2
Suite qui est aussi quelconque que son prédécesseur, Les vacances du petit Nicolas de Laurent Tirard est une sucrerie superficielle qui en met cependant plein la vue. **1/2
Mon entrevue avec le cinéaste
Les épisodes se suivent et se ressemblent pour The Expendables. Le troisième et le plus oubliable du lot continue d'afficher ses acteurs usés, mais sans le gore, le plaisir et les dialogues cultes. **
Faux film concept sur un réalisateur qui tente de troquer le divertissement pour l'oeuvre essentielle, Le vrai du faux d'Émile Gaudreault croule sous les clichés et les fautes de goût. Trop, c'est pas assez. **
Le spectacle La loi du plus fort de Billy Tellier est également disponible aujourd'hui. L'humoriste ne prend pas beaucoup de risques et ses sujets demeurent assez banaux (famille, amour, etc.). Cela dit, son sens du rythme demeure plus qu'appréciable et il faut avouer que le rire apparaît souvent au tournant.
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