Reprenant tous ses thèmes habituels, Bergman propose avec The Passion of Anna une réflexion sur la solitude et la difficulté de vivre en couple, avec ces innombrables mensonges qui y sont liés. Avec sa réalisation minutieuse qui n'est jamais trop apparente, ses acteurs tendus qui font beaucoup sans jamais trop en montrer et son rythme lent, l'essai prend du temps avant de s'imposer, n'étant pas un classique en puissance comme plusieurs fresques de son créateur. Pourtant, en y laissant une chance, on se retrouve avec une oeuvre d'une densité peu commune, dont certaines scènes (la destruction des animaux, la conduite finale en automobile, cette façon dont les comédiens transcendent le quatrième mur) laissent une grande impression. ****
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