Il y a des semaines comme ça, où tout ce qui sort en DVD et en Blu-ray est au mieux décevant, et au pire pas intéressant. C'est justement le cas de ce pauvre petit mardi qui ne passera pas à l'histoire.
Ayant rencontré un certain succès populaire sur les écrans du Québec, Pee-Wee - L'hiver qui a changé ma vie d'Éric Tessier est un joujou sucré pour les enfants où le hockey est là seulement pour séduire papa (maman aura l'histoire d'amour). Oui, c'est divertissant, mais aussi très cliché, répétitif (surtout la mise en scène), et que d'infopubs gratuites! **1/2
On salivait de voir Bill Murray et Laura Linney dans Hyde Park on Hudson de Roger Mitchell, un drame historique sur la rencontre entre le président Roosevelt et le roi d'Angleterre. Le récit est tellement anecdotique et plat que ces excellents comédiens ne peuvent rien n'y changer. **1/2
Depuis qu'on l'a connue dans le magistral L'enfant, on aime Déborah François d'amour. Ce n'est pourtant pas une raison de la voir perdre temps et talent dans Les tribulations d'une caissière de Pierre Rambaldi, une bluette inégale beaucoup trop longue qui tombe à plat avant la fin. **1/2
Deepa Mehta a toujours été une cinéaste surestimée. On criait au génie alors que son Water était à peine potable. On décroche toutefois devant Midnight's Children, un conte superficiel et assez laborieux sur deux enfants qui sont séparés entre l'Inde et le Pakistan Visuellement, le film est magnifique. Mais quel scénario éprouvant! **
Pour ne pas avoir l'impression que les mauvais longs métrages se succèdent au tournant, on se laisse avec The First Time de Jon Kasdan qui est sorti depuis quelques semaines. Cette comédie romantique qui a été présenté à Sundance en 2012 ne révolutionne pas le genre, mais elle est suffisamment drôle, mignonne et attendrissante pour mériter notre attention. ***
Je ne défends pas particulièrement Deepa Mehta ni le film Midnight's Children, mais je voudrais juste signaler que le scénario est quand même de Salman Rushdie... adapté de son roman éponyme, récompensé par le Booker Prize (tout de même) en 1981.
RépondreEffacerJe sais. C'est ça le pire. Prendre un livre vraiment intéressant et pratiquement rien en tirer de potable. De belles idées, oui, de superbes paysages, mais c'est tout. Quelque chose s'est perdu dans le processus d'adaptation...
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