Présenté aujourd'hui dans le cadre du Festival du nouveau cinéma, Penance est une saga de près de cinq heures divisée en cinq épisodes qui explore les conséquences d'un meurtre dans l'entourage de quatre femmes. Mis en scène par le maître du suspense japonais - Kiyoshi Kurosawa, à qui l'on doit les excellents Cure et autres Retribution -, cette série particulièrement malsaine se veut beaucoup plus psychologique qu'horrifique. En prenant son temps, en présentant des personnages tourmentés, le père de l'illustre Tokyo Sonata développe un univers qui fonctionne malgré ses répétitions et quelques baisses de régime. Sans être un grand crû pour le cinéaste, il faut avouer que l'ensemble finit par captiver, surtout le dernier segment qui vient remettre toutes les pièces du puzzle en ordre. Comme il est improbable qu'une nouvelle diffusion montréalaise de Penance soit envisageable, mieux vaut l'attraper pendant qu'il passe... ou s'en mordre les doigts le reste de ses jours! ***1/2
vendredi 19 octobre 2012
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