Cette semaine au sein des sorties de films, ce sont les documentaires qui retiennent l'attention avec trois essais qui méritent le détour.
Il y a tout d'abord Searching For Sugar Man de Malik Bendjelloul, un effort extrêmement soigné qui permet de découvrir un musicien extraordinaire - Sugar Man - qui aurait inspiré des milliers de personnes pendant l'Apartheid. Incroyable, mais vrai. ****
Tout autant est The Imposter de Bart Layton qui porte sur un homme qui adore prendre l'identité de personnes disparues. Le long métrage fascine et donne froid dans le dos, et il est doté d'une réalisation vraiment impressionnante. ***1/2
Plus poétique est Alphée des étoiles où le cinéaste Hugo Latulippe filme sa jeune fille dans des paysages enchanteurs. Une belle oeuvre lyrique qui est parsemée d'espoir et de chaleur humaine. ***1/2
Au sein des fictions, Seven Psychopaths de Martin McDonagh se démarque du lot. Il s'agit d'une comédie noire bordélique façon Tarantino sur un scénariste qui aimerait bien écrire sur des psychopathes. Hilarant et presque culte. ***1/2
Beaucoup plus romantique dont le célèbre livre dont il s'inspire, L'amour dure trois ans est réalisé par Frédéric Beigbeder lui-même. Drôle et sympathique, le long métrage laisse cependant peu de souvenirs impérissables. ***
C'est difficile de faire des bons films d'horreur. Sinister de Scott Derrickson l'apprend à ses dépends dans sa façon de plonger un écrivain dans un lieu qui pourrait être hanté. Malgré le soin apporté à l'ambiance et le jeu convaincu d'Ethan Hawke, les réels frissons sont rares. ***
On reconnaît aisément la touche de papa dans Antiviral de Brandon Cronenberg, une comédie très noire sur le culte de la célébrité. Il y a d'ailleurs beaucoup d'hémoglobine et une fascination pour le corps humain. Esthétiquement attrayant, la machine tourne cependant à vide avec son scénario incohérent. **
Comédie stupide sur un professeur qui cherche à sauver le département de musique de son école, Here Comes the Boom de Frank Coraci est une autre farce grasse mettant en vedette le toujours «très subtil» Kevin James. Ouch! *1/2
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