Comme chez Allen, les vieux films d'Éric Rohmer se suivent et se ressemblent. La fausse futilité des sentiments rencontre l'amour prononcé pour une prose verbale, ce qui donne une interprétation volontairement superficiel et une mise en scène recherchée sans être tape-à-l'oeil. Il y a cependant une noirceur insoupçonnée qui émane de La collectionneuse, cette histoire à la fois drôle et violente sur une jeune femme qui passe d'un homme à un autre sans tomber amoureuse. Du coup, on regarde le long métrage avec un sourire au coin, mais avec l'impression que le cinéaste va encore plus loin dans sa façon de traiter l'amour qui l'inspire tant. ****
lundi 1 octobre 2012
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