Jamais sorti sur les écrans québécois mais présenté ce soir au Cinéma du Parc, Le bannissement est la seconde - et meilleure oeuvre- du cinéaste russe Andreï Zivaguintsev (Le retour, Elena). Sorte de conte biblique peuplée de métaphores éblouissantes, d'images inoubliables et de prestations époustouflantes, cette tragédie grecque doublée d'une enquête intrigue digne d'un film noir séduit par la pertinence de son propos, la qualité de sa mise en scène, ses silences angoissants, sa lenteur hypnotisante et sa façon de faire éclater le noyau familial alors qu'une femme annonce à son mari qu'elle est enceinte mais qu'il n'est pas le père de son enfant. Une construction dramatique hallucinante pour un opus qui l'est tout autant. ****1/2
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