Pour une rare fois, on a vu 100% des films qui prennent l'affiche cette semaine au Québec! On remercie bien entendu Karine Projean dans cette tâche. Alors, qu'est-ce qui vaut le déplacement jusqu'au cinéma?
Certainement Rapailler l'homme d'Antonio Pierre de Almeida, un magnifique documentaire sur Gaston Miron et le processus de création qui ont mené à la fabrication de deux disques hommages. Pour tout savoir sur le Québec des 50 dernières années.
Nominé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, Bullhead de Michael R. Roskam est un très beau drame matinée d'humour noir sur un homme qui a tendance à se comporter comme animal. La performance de Matthias Schoenaerts est tout simplement saisissante.
Maître du minimaliste, Podz revient en force avec L'affaire Dumont où il relate la véritable histoire pathétique d'un homme qui a passé plusieurs années en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Mis en scène avec subtilité, interprété avec force, cette tragédie donne froid dans le dos.
Le réalisateur de Baraka récidive avec Samsara, un nouveau tour d'horizon de la planète où la beauté des images et de la trame sonore n'a pas besoin d'une narration pour faire ressortir son engagement. Ce n'est plus aussi nouveau qu'avant, mais l'effet escompté fonctionne malgré tout.
Comédie qui fait amplement sourire, For a Good Time, Call... de Jamie Travis fonctionne relativement bien grâce au soin apporté à ses dialogues et à ses situations. Les clichés sont nombreux, mais les personnages demeurent très attachants.
En utilisant un abécédaire pour montrer l'existence autrement, 26 lettres et un philosophe de Suzy Cohen parvient à intéresser malgré un sujet aride. Le traitement n'est peut-être pas toujours cinématographique, ce qui n'empêche pas le spectateur d'être fasciné par ce qui en ressort.
L'actrice Estelle Larrivaz se lance à la réalisation avec Le paradis des bêtes, un essai très inégal sur un père indigne qui débute avec force pour décevoir par la suite. Dommage, les bons comédiens méritaient beaucoup mieux.
Le vrai et le faux ne fait pas nécessairement bon ménage dans Kumaré de Vikram Gandhi, un documentaire où un homme décide de partir sa propre religion. On se demande bien où tout cela nous amène, mais l'intérêt n'arrive jamais à se matérialiser.
Gros navet qui oublie de divertir, Resident Evil - Retribution de Paul W.S. Anderson est peut-être bien l'effort qui se rapproche le plus du jeu vidéo. Mais justement, pourquoi avoir voulu faire un film alors que tout est singulièrement raté et que l'art n'est jamais utilisé?
Il n'y a pas eu de projection de Finding Nemo en 3D (grosse déception, parce que la technologie avait beaucoup aidé La belle et la bête plus tôt cette année). Mais même en 2D, cette animation des studios Pixar est un ravissement pour petits et grands.
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