Rompant momentanément avec ses comédies spirituelles pour embrasser le drame se déroulant pendant la Révolution Française, Éric Rohmer continue à bien mettre à l'avant-plan ses dialogues, savoureux, dans L'Anglaise et le Duc, une des oeuvres les plus originales de sa filmographie. Visuellement, le récit semble s'évader d'une peinture extrêmement soignée dont l'aspect plastique et artificiel ne vient jamais brimer l'inconfort du spectateur. Mais sur la durée, c'est la relation entre Lucy Russell et Jean-Claude Dreyfus qui captive, dont le propos demeure cruellement d'actualité. ****
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