Que de bons films qui prennent l'affiche cette semaine en salles! Petit tour d'horizon des sorties pour ne rien manquer des titres les plus intéressants.
Les réalisateurs de Little Miss Sunshine sont de retour avec Ruby Sparks, une superbe comédie romantique noire sur un écrivain qui tombe en amour avec sa création. Drôle, inspiré, magnifiquement joué par Paul Dano et Zoe Kazan, le long métrage mérite amplement le détour.
Sion Sono ne fait rien comme les autres et il le prouve à nouveau avec son flamboyant Guilty of Romance où il métamorphose une jeune bourgeoise rangée en symbole sexuel. C'est malsain, dépravé mais très accessible, ce qui est plutôt rare chez monsieur.
Le créateur de The Exorcist et French Connection est capable, à l'occasion, de signer une bonne production. C'est ce qu'il fait dans Killer Joe, une comédie très, très sombre où une famille finit par s’entre-tuer. On rit aux larmes devant l'absurdité des situations et quelques scènes cultes - celle du Kentucky! - qui marqueront à jamais les esprits.
Radu Mihaileanu (Va, vis et deviens, Le concert) réalise de bons films, mais jamais de très bons films. L'histoire se répète avec La source des femmes, une intéressante mais moralisatrice réflexion sur la vie de femmes en sol arabe. On adhère malgré tout...
Avait-on vraiment besoin d'un nouveau Bourne? Après l'excellent travail de Paul Greengrass, Tony Gilroy (le scénariste de la première trilogie) sabote un peu la licence avec The Bourne Legacy. L'introduction est bavarde et incompréhensible, alors que la conclusion n'exploite en rien les thèmes développés, se perdant dans de longues scènes d'action.
Malgré le grand talent de Meryl Streep et de Tommy Lee Jones, Hope Springs de David Frankel ne fait que surfer sur des sujets éprouvés (l'amour qui s'érode dans le couple, les fantasmes qui ne sont jamais réalisés, etc.) pour offrir une caricature de la vie réelle. Si seulement il y avait de l'humour...
Lorsque Alain Chabat porte le chapeau de cinéaste, cela peut aller dans les deux sens. Son Astérix et Obélix était génial, alors que Grrrrrrrrr! frôlait le navet. Sur la piste du Marsupilami se situe entre ces deux pôles, offrant quelques gags réussi, mais ennuyant plus souvent qu'autrement avec ses situations redondantes et enfantines.
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