Contrairement à Takashi Miike et Steven Soderbergh, Kim Ki-duk tourne rapidement mais la plupart de ses efforts méritent le détour. C'est encore le cas de Breath, cette oeuvre minimaliste et mystérieuse sur une jeune femme malheureuse en ménage qui décide d'aller égayer le quotidien d'un condamné à mort. Étrange et abscons, le récit se laisse dévoiler au gré des révélations, douces mais importantes, qui forment une sorte de spirale qui entraîne le spectateur vers le fond - la noirceur de l'âme, la souffrance - mais également vers la lumière, l'amour et la sérénité. Composé de performances fortes et d'un surplus d'émotions qui déferlent dans la dernière ligne droite, le long métrage hantera quiconque lui laisse suffisamment de temps pour se déployer. ****
lundi 13 août 2012
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