Pour son premier long métrage La commare secca, Bernardo Bertolucci reprend la formule de Rashomon de Kurosawa - un crime qui est raconté selon différents témoins - en mettant beaucoup plus d'emphase sur son atmosphère poétique que sur sa structure dramaturgique qui est pourtant écrite par Pasolini. Porté vers l'errance, le récit ensorcelle de ses belles images en noir et blanc, de sa musique parfaitement adaptée aux situations, de sa mise en scène complexe, de son ton ironique et de son interprétation juste, qui en fait sorte que l'identité du coupable n'a pas réellement d'importance. Un tour de force, surtout de la part d'un jeune cinéaste qui n'avait, à l'époque, que 21 ans. ****
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