Avec Tokyo Story, Printemps tardif représente la quintessence du cinéma d'Ozu. Des oeuvres simples et dépouillées d'artifices où se mélangent humour, drames et mélancolie. Il a sa famille de comédiens, son rythme et sa façon de cadrer bien à lui, et ses thèmes de prédilection: le temps qui passe, une réminiscence des ravages de la guerre, l'ancien monde qui se heurte au nouveau, la place du mariage dans la vie et la société japonaise, les relations familiales entre les parents et les enfants, etc. Tout cela se retrouve dans ce classique qui fait rire et pleurer, où l'on se sent tellement bien mais qu'au même moment, on a tendance à chérir de plus en plus notre existence. Un petit coup de magie qui se développe de cette histoire qui ne fait pas de vagues entre un père qui tente de convaincre sa fille de se marier et qu'il faut voir absolument. *****
mardi 21 août 2012
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