mercredi 4 décembre 2024

Film du jour: Reinas


Sélection de la Suisse pour les Oscars, Reinas de Klaudia Reynicke est un récit d'apprentissage qui se déroule au Pérou dans les années 1990. Pendant que le pays est rongé par la crise économique, deux soeurs sont tiraillées entre leur mère qui souhaite partir pour les États-Unis et leur père pas toujours responsable. Prévisible mais efficace, le long métrage est ponctué d'interprètes sincères et attachants. Ce sont d'ailleurs eux qu'on remarque et non pas la mise en scène effacée et le scénario qui demeure parfois trop à distance. Disponible au cinéma dans quelques salles (dont à New York et Los Angeles). ***

mardi 3 décembre 2024

Film du jour: Monsieur Aznavour


Il n'était qu'une question de temps avant qu'un biopic sur Charles Aznavour voit le jour. Didactique et conventionnel, Monsieur Aznavour de Mehdi Idir et Grand Corps Malade n'apprend pas grand-chose sur le sujet, tentant de tout raconter en demeurant profondément superficiel. Les épisodes de qualité inégale se suivent (celui au Québec est particulièrement risible) et la mise en scène, tantôt banale, tantôt inspirée, n'est qu'un prétexte pour cumuler les tubes qui font toujours plaisir aux oreilles. Reste la performance de Tahar Rahim dans le rôle titre qui, s'il donne sans compter, rappelle souvent l'acteur extrêmement talentueux qui est en train de jouer au lieu d'incarner. **1/2

lundi 2 décembre 2024

Film du jour: Au-delà de la lumière


Grand Prix au dernier Festival de Cannes, Au-delà de la lumière est la superbe première fiction de Payal Kapadia, qui construit une oeuvre autour de la sororité féminine afin de résister au machisme de la société indienne. Le cocon qui en émane enchante allègrement, autant sur le plan de l'interprétation (riche et naturelle) que de la mise en scène (précise et délicate). La dernière partie en forme d'allégorie atteint d'ailleurs des sommets. Ma critique complète est à lire dans le magazine Ciné-Bulles. ****

dimanche 1 décembre 2024

Film du jour: Kalak


Un homme fuit son passé en s'installant avec sa famille en Islande. Adepte des héros énigmatiques, Isabella Eklöf (Holiday) se surpasse avec Kalak, conjuguant malaises et beauté, parfois dans la même scène. L'effort démarre sur des chapeaux de roues et si la seconde moitié subit quelques baisses de régime, la conclusion brutale remet les pendules à l'heure. Emil Johnsen n'est rien de moins que prodigieux dans le rôle principal. Ma critique complète sera à lire dans le prochain numéro de Ciné-Bulles. ****