Cinéaste trop peu connu, Zhang Lü traite dans son oeuvre du déracinement entre la Chine et la Corée. C'est le cas de son très joli Gyeongju (2014), un opus léger et profonde, romantique et mélancolique à la fois sur un homme qui retourne sur les lieux qui l'ont marqués. Non sans rappeler le cinéma de Hong Sang-soo, son art se cristallise par ses rencontres et les fantômes du passé, allongeant la durée de ses plans afin de donner le temps au temps de regarder réellement et de s'émouvoir de la poésie en place. L'ensemble n'est pas sans errance un peu superflue, mais on voudra retourner s'y lover. ***1/2
mardi 4 mai 2021
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