Pour son ultime film de fiction, André Delvaux a adapté la seconde partie du roman L'oeuvre au noir (1988), ayant préalablement développé une longue correspondance avec sa romancière Marguerite Yourcenar. Cela donne un long métrage éblouissant à bien des égards, qui élève l'âme malgré sa rigidité. Parce que ce retour au bercail d'un homme recherché hante par son propos - la liberté d'expression coûte que coûte - et sa rigidité formelle (le travail sur les textures, les ellipses sidérantes), conférant un grand pouvoir d'évocation au récit que l'on voudra revoir inlassablement. ****
samedi 12 décembre 2020
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