lundi 30 novembre 2020
Film du jour: Purple Sea (RIDM)
dimanche 29 novembre 2020
Film du jour: Aswang (RIDM)
samedi 28 novembre 2020
Film du jour: Zero (RIDM)
vendredi 27 novembre 2020
Sorties au cinéma: Make Up, Mellow Mud, Zappa, Princess of the Row
Frank Zappa est un des musiciens les plus singuliers du 20e siècle. Alex Winter vient d'en tirer un documentaire assez concluant, bizarre mais pas trop, qui aurait dû être moins chronologique mais qui repasse efficacement sur les moments clés de son existence, poursuivant ce rêve de liberté dans un pays qui formate de plus en plus l'art et les gens. En vidéo sur demande. ***
Une gamine tente d'aider son père itinérant et victime de stress post-traumatique dans Princess of the Row. Deux films semblent constamment se battre au sein de cette oeuvre de Van Maximilian Carlson. Celui qui rappelle le meilleur du cinéma indie avec son sujet important, ses acteurs épatants et ses moments de lyrisme, de poésie. Puis l'autre qui s'apparente à une production anonyme où les développements laissent à désirer, que les mélodies sucrées détruisent les tympans et que les stars (Martin Sheen) enlèvent du précieux temps aux vrais personnages. Disponible virtuellement et en vsd. ***
Film du jour: Le fils de l'épicière, le maire, le village et le monde (RIDM)
jeudi 26 novembre 2020
Film du jour: Fatman
mercredi 25 novembre 2020
Films du jour: Me and the Cult Leader, Trees in Summer, En route pour le milliard, My Mexican Bretzel, Nardjes A. (RIDM)
Me and the Cult Leader: Dans la mouvance de l'inoubliable The Act of Killing, le réalisateur nippon Atsushi Sakahara s'entretient avec un des membres de la secte qui a perpétré un attentat terroriste dans le métro de Tokyo en 1995. Faisant fi d'une mise en scène rudimentaire, le documentaire met les mots à l'avant-plan, créant des flux de souvenirs - façon Proust - qui permettent de palper l'âme, sa complexité teintée d’ambiguïté et d'énantiosémie, où la réminiscence d'une humanité perdue et peut-être retrouvable demeure envisageable. Puissant. ***1/2
Trees in Summer: La mémoire joue également un grand rôle dans cet essai personnel, expérimental et immersif de Suyu Lee, où l'annonce d'une grave maladie est contrecarrée par la lumière de la vie, de la nature et du temps qui s'immobilise. Une méditation ténue et parfois hypnotisante qui enivre à condition de renouer avec sa sensibilité. ***
En route pour le milliard: En 2000, pendant six jours, deux armées étrangères se sont combattues en territoire congolais, faisant plus de 1000 morts et 3000 blessés. Les survivants demandent réparation au sein de cette oeuvre de Dieudo Hamadi qui tente de lutter contre l'amnésie en rappelant les atrocités passées. Bien qu'éparpillé, cet hymne à la collectivité ne manque pas de vibrants protagonistes et d'ingénieux détours théâtraux, alternant les scènes touchantes et d'autres carrément enrageantes. ***
My Mexican Bretzel: La fiction est parfois le meilleur moyen d'arriver à la vérité. Nuria Giménez utilise cette maxime à son avantage avec ce brillant journal intime, détournant/manipulant de nombreuses archives tournées par ses grand-parents afin de parler autrement du passé et de sa famille. Son travail sur le son force d'ailleurs l'admiration avec ses silences révélateurs et ses quelques bruits stridents. ***1/2
Nardjes A.: Après son splendide La vie invisible d'Euridice Gusmao, Karim Aïnouz offre un nouveau portrait féminin qui devient la métaphore d'une Algérie en pleine ébullition. Sans être révolutionnaire, cette caméra libre qui suit pendant une journée une manifestante capte de fugaces instants de vie, rappelant que la jeunesse rime avec l'espoir de jours meilleurs. Enivrant. ***
mardi 24 novembre 2020
Peninsula (blu-ray)
Films du jour: A Machine to Live In, Petite fille, Mother-Child (RIDM)
Sébastien Lifshitz (Adolescentes) aime profondément ses sujets et il le prouve à nouveau dans Petite fille, où il s'intéresse au quotidien d'un jeune enfant transgenre. D'une sensibilité à fleur de peau, cette bouleversante réflexion sur la liberté, l'identité et la tolérance suit une famille dans ses luttes et doutes quotidiens, relevant constamment l'humanité avec ses longs plans évocateurs où l'émotion coule de source. On en ressort ému et transporté, prêt à abattre les barrières et changer les mentalités. ****
Tout aussi crève-coeur est Mother-Child d'Andrea Testa, qui pose sa caméra - toujours au bon endroit - dans un hôpital argentin où défilent de très jeunes femmes, qui sont mères ou enceintes. Malgré sa courte durée, cette production en noir et blanc en dit long sur les conditions sociales (pauvreté, accès aux soins, éducation sexuelle), offrant parfois le réconfort nécessaire à ces âmes en peine. ***1/2
lundi 23 novembre 2020
Films du jour: Los Conductos, Prière pour une mitaine perdue (RIDM)
Est également présenté Prière pour une mitaine perdue, le plus récent long métrage de Jean-François Lesage. Derrière son côté ludique et magique (le quotidien des objets égarés à Montréal, cette neige ensorcelante qui semble tournoyer sur du jazz ou des synthétiseurs) se cache une réflexion profonde sur l'humanité, la perte, la solitude et le désir de créer des liens. Le tout étant enrobé dans une riche image en noir blanc ponctuée de travellings étudiés. L'idéal pour affronter le spleen environnant. ***1/2
dimanche 22 novembre 2020
Films du jour: La nuit des rois, Qu'un sang impur (Cinemania)
samedi 21 novembre 2020
Films du jour: Slalom, Si le vent tombe (Cinemania)
À la fois drame sportif et récit d'initiation adolescent, Slalom de Charlène Favier arrive à se frayer un chemin entre les conventions grâce son grand soin esthétique (le travail sur l'ombre et la lumière force l'admiration) et la dévotion de ses interprètes, alors que le troublant Jérémie Renier tente d'avaler tout rond la dévouée Noée Abita qui ne se laisse évidemment pas faire en se réappropriant son corps et son identité. Si les risques et les obstacles sont nombreux, l'adresse de la mise en scène glacée et le sujet d'une importance capitale compense quelques largesses du scénario. Présenté aujourd'hui à Cinemania et le film devrait prendre l'affiche en 2021. On y reviendra. ***1/2
Alors que le Haut-Karabakh défraye la manchette, la réalisatrice Nora Martirosyan y situe l'intrigue de son premier long métrage Si le vent tombe. Le conflit n'y est pas tant abordé, mais plutôt le sort d'un aéroport (qui prend ici la métaphore de la nation). Contemplatif, le récit ne vaut pas tant pour sa fiction un peu figée que ses instants empruntés au documentaire, ce pays qui vit par l'entremise d'images à couper le souffle où le temps semble s'arrêter. Comme quoi l'immersion a parfois meilleur goût que la narration. ***
vendredi 20 novembre 2020
Sorties cinéma: Été 85, Sound of Metal, L'état sauvage, Mon chien stupide, Vacarme, Jiu Jiutsu, Selfie
François Ozon est sur une très belle lancée depuis Frantz et Grâce a Dieux (l'omis de L'amant double est volontaire). Voici qu'il offre Été 85, une libre adaptation d'un roman d'Aidan Chambers sur une saison qui marquera à jamais deux adolescents. Plus qu'un simple récit d'apprentissage à saveur rétro et nostalgique (à ce chapitre, la musique et la direction artistique s'avèrent phénoménales), cette oeuvre éminemment personnelle - cela ressemble parfois à un condensé de la filmographie du cinéaste - transporte dans sa façon de filmer l'élan de la jeunesse, sa soif de liberté et les premiers balbutiements de l'amour. On pense parfois à Salinger, Call Me By Your Name, le cinéma de Christophe Honoré et il sera difficile d'oublier des phrases phares telles «Tu crois qu'on invente les gens qu'on aime?» ***1/2
Riz Ahmed se dirige vers les Oscars grâce à Sound of Metal, où il incarne un batteur de musique qui perd presque complètement l'ouïe. Classique mais sensible et émouvant, ce long métrage de Darius Marder bénéficie d'un travail méticuleux sur le son. L'acteur britannique s'occupe du reste, se livrant corps et âme à ce projet sous fond de silence et de solitude. Présenté dans quelques cinémas et en vidéo sur demande dès le 4 décembre. ***1/2
L'état sauvage: Cet ambitieux western français de David Perrault se démarque par son traitement féministe et son grand son apporté à l'image et au son. De quoi compenser pour une histoire tortueuse et un développement primaire des êtres en place. Ma critique. ***
Mon chien stupide: Chaque nouvelle réalisation d'Yvan Attal est moins intéressante que la précédente. Cela commence à se faire ressentir avec cette adaptation d'un roman John Fante qui laisse de glace avec sa mise en scène conventionnelle, ses personnages peu attachants et ses crises existentielles prévisibles. Bien que les acteurs s’acquittent honnêtement de leur tâche et qu'il y a tout de même quelques séquences réussies, l'ensemble est tout sauf convaincant. **1/2
Vacarme: Pour son premier long métrage, Neegan Trudel propose le portrait d'une adolescente de 13 ans qui est envoyée dans un foyer de groupe de la DPJ. Après une lourde et pénible entrée en matière ancrée dans la cacophonie et le mélo, le récit s'illumine quelque peu, tentant de marcher sur ce fil instable entre l'espoir et la douleur. Le scénario qui fait rapidement du surplace (avec métaphores élémentaires à la clé), l'interprétation inégale (les jeunes sont meilleures que les adultes) et la réalisation monotone (la musique demeure de qualité) sont autant d'obstacles qui empêchent l'ensemble de fonctionner comme il se doit. **1/2
L'acteur québécois Alain Moussi commence à avoir une belle carrière internationale. Il tient d'ailleurs la vedette de Jiu Jitsu, aux côtés de Nicolas Cage, Frank Grillo et Tony Jaa (rien de moins!). Sans doute que cette série B de Dimitri Logothe qui se rapproche fortement de Predator peine à sortir des sentiers battus. Mais lorsque l'action - aussi spectaculaire que redondante - prend le dessus, c'est tout ce que ça prend pour combler les amateurs du genre. Disponible via Amazon, itTunes, Google Play, etc. **
Selfie: Écrit à dix mains, ce film à sketchs très inégal tend un miroir de notre utilisation de l'Internet. Une satire lourde et stéréotypée à l'humour inopérant, qui arrive à saboter le talent de bons cinéastes (Marc Fitoussi, Thomas Bidegain...) et comédiens (Elsa Zylberstein, Blanche Gardin...). **
Films du jour: La nuit venue, Des hommes (Cinemania)
Lucas Belvaux s'attaque aux fantômes de l'Algérie avec Des hommes, faisant revivre la mémoire de Français traumatisés par ce conflit. Basé sur le livre de Laurent Mauvignier, le long métrage n'arrive jamais à transcender sa source littéraire, alors que les mots sont souvent plus puissants que les images. Autour d'un imposant trio de stars (Gérard Depardieu plus ours méchant que jamais, Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin) qui hantent le présent, la démonstration du passé ne tarde pas à faire réagir même si elle s'avère parfois lourde. Présenté aujourd'hui. ***
jeudi 19 novembre 2020
Film du jour: Louis Bélanger: Portrait du cinéaste québécois, César première (Cinemania)
mercredi 18 novembre 2020
Films du jour: Le miracle du Saint Inconnu, Éléonore (Cinemania) et The American Sector, Iwow: I Walk on Water (RIDM)
Sorte de Bridget Jones français, Éléonore d'Amro Hamzawi tient sur les épaules de sa propre soeur: Nora Hamzawi, une humoriste à la personnalité unique qui incarne ici une trentenaire névrosée qui doit apprendre à s'accepter. Dommage que la réalisation limitée et le script plein de clichés et de personnages stéréotypés ne lui fassent pas davantage honneur. Parce qu'il y a une belle mélancolie cachée dans ces tentatives désespérées d'humour potache et bancal. Présenté aujourd'hui. **
La première sélection des RIDM se termine aujourd'hui. Dans le lot, on ne voudra pas manquer The American Sector de Courtney Stephens et Pacho Velez. En retraçant les restes du mur de Berlin qui se trouvent aux États-Unis, les réalisateurs se permettent d'interroger la notion d'histoire et de mémoire, surtout dans un pays où l'ombre d'un autre mur se fait ressentir. Et bien que l'exercice demeure beaucoup trop court (68 minutes à peine) pour y aller en profondeur, quelques images fortes et témoignages marquants sortent du lot.***
Peut-être bien le meilleur jeune documentariste en activité, Khalik Allah propose avec son éblouissant Iwow: I Walk on Water une plongée dans Harlem. Immersif et empathique à souhait, cet essai conjugue une subjectivité assez unique (le travail sur la photographie et le son force l'admiration) qui permet de passer constamment du social au personnel, surtout que le cinéaste charismatique n'hésite pas à mettre beaucoup du sien dans l'équation. Cela donne une fresque inoubliable de plus de trois heures qui aurait certainement sa place dans un musée. ****
mardi 17 novembre 2020
Films du jour: Antoinette dans les Cévennes, L'étreinte, Felicità (Cinemania)
Un tantinet plus dramatique est Felicità de Bruno Merle, qui explore une journée chez une famille hors de l'ordinaire. Bien que sincère et correctement interprété, l'effort peine à convaincre tant ses messages sur l'anormalité et la liberté s'avèrent appuyés (avec extrait de Freaks à la lettre). Entre la prometteuse introduction et la touchante conclusion, il y a tout un récit plus ou moins intéressant qui s'y déroule et qui ne lève qu'à moitié. Présenté aujourd'hui. **1/2
lundi 16 novembre 2020
Films du jour: City Hall (RIDM), Un vrai bonhomme et À l'abordage (Cinemania)
Un chandail des Enfants loups, une chanson de Christophe: ce sont dans les petits détails que l'on reconnaît les bons films. De retour vers la fiction après un détour par le documentaire, Guillaume Brac (Tonnerre) signe avec le sympathique À l'abordage une histoire douce et sincère sur l'amitié masculine. Malgré toutes les conventions liées au genre, les situations s'avèrent amusantes, les personnages attachants et un sourire demeure sur les lèvres à la tombée du générique. Présenté aujourd'hui à Cinemania et le 22 novembre. ***
dimanche 15 novembre 2020
Films du jour: Josep, Mica (Cinemania)
Entre le misérabilisme social de l'enfant pauvre perdu dans les rues du Maroc et le conte de fée sportif, Mica d'Ismaël Ferroukhi ne réinvente pas la roue, offrant les leçons attendues de courage et de symbolisme (l'oiseau en cage, la confrontation finale de tennis). Sauf qu'en le prenant comme film familial, le résultat s'avère beaucoup plus supportable. Surtout que le soin apporté aux images et la fraîcheur de l'interprétation s'élève quelque peu de la moyenne, surtout si on le compare au récent et ennuyant Fahim. Présenté aujourd'hui. ***
samedi 14 novembre 2020
Sorties au cinéma: Divine Love, Saint Frances, Dating Amber, Je m'appelle humain, Seberg
Film du jour: Miss (Cinemania)
vendredi 13 novembre 2020
Films du jour: Garçon chiffon, Le prince oublié (Cinemania)
Depuis le triomphe de L'artiste, Michel Hazanavicius semble se chercher, changeant de style sans retrouver sa bonne étoile. C'est encore le cas avec Le prince oublié, un conte pour enfants de huit ans sur un père qui voit sa fille s'éloigner peu à peu de lui. Multipliant les détours vers un univers magique qui s'inspire beaucoup de Roger Rabbit et de Pixar (particulièrement Inside Out, Monsters Inc. et Toy Story), l'ensemble ne manque pas de charme et il se laisse regarder grâce à l'enthousiasme de son casting (Omar Sy en tête). Mais un traitement plus second degré aurait certainement permis d'éviter plein de lourdeurs, de morales et d'excès mielleux. Présenté aujourd'hui et le 21 novembre. **1/2
jeudi 12 novembre 2020
Films du jour: La troisième guerre, Soeurs (Cinemania)
Les traumatismes de l'Algérie ressortent de Soeurs de Yamina Benguigui qui suit le destin d'une famille déchirée. Trop chargé et symbolique, le récit alterne entre le passé, le présent et une mise en abyme théâtrale, se perdant trop souvent dans des déflagrations cacophoniques d'un casting prestigieux (Isabelle Adjani, Maïwenn...) et des dialogues un peu plaqués. C'est dommage parce que le sujet mérite qu'on s'y attarde et les 20 dernières minutes annoncent clairement la grande fresque intime que cela aurait pu être. Présenté aujourd'hui. **1/2
mercredi 11 novembre 2020
Films du jour: Vers la bataille, La daronne (Cinemania)
Isabelle Huppert gère un trafic de stupéfiants dans La daronne, une comédie guère convaincante ou divertissante de Jean-Paul Salomé, où la star française semble plus à l'aise à converser avec Hippolyte Girardot qu'à faire avancer l'histoire parsemée de fils blancs et d'invraisemblances. À l'affiche en 2021 et je vous promets une entrevue avec le cinéaste et l'actrice principale! Présenté aujourd'hui et le 21 novembre. **
mardi 10 novembre 2020
Films du jour: De l'or pour les chiens, Deux moi (Cinemania)
Cédric Klapisch retrouvera-t-il un jour la ferveur de ses premiers films? Ce n'est malheureusement pas le cas de Deux moi, cette création sympathique mais oubliable sur ce mal-être qui gangrène de plus en plus de gens (solitude, difficulté à dormir, d'être soi-même ou de se rattacher au monde, etc.). En suivant deux destins en parallèle afin de mieux montrer les similitudes, le constat qui en ressort verse trop souvent dans la facilité et la superficialité. Sa mise en scène s'avère peu rigoureuse et le duo en place (Ana Girardot et François Civil) manque singulièrement de charisme. Au moins la distribution secondaire - François Berléand, Camille Cottin, Simon Abkarian - fait sourire. Présenté aujourd'hui et le 19 novembre. **1/2
lundi 9 novembre 2020
Films du jour: Seize printemps, L'audition (Cinemania)
Nina Hoss est une grande actrice. Elle brille d'ailleurs au sein de L'audition dans la peau d'une musicienne qui fait passer ses aspirations sur ses élèves et son propre fils. Malgré un traitement conventionnel et un peu anonyme de la réalisatrice Ina Weisse, le film pique la curiosité sans totalement captiver, posant toutefois des questions probantes sur les rêves et la discipline. À ce sujet, la finale est à glacer le sang. Présenté aujourd'hui et le 22 novembre. ***
dimanche 8 novembre 2020
Films du jour: Police, A Good Man (Cinemania)
En 2020, est-ce qu'on peut toujours demander à une actrice cisgenre d'interpréter un homme transgenre? La question risque de faire couler beaucoup d'encre et de faire peser défavorablement la balance envers A Good Man. Ce serait dommage, parce que ce film sensible et humain de Marie-Castille Mention-Schaar traite avec beaucoup de délicatesse des questions d'identité, de maternité et de sacrifices. L'ensemble qui traîne quelque peu en longueur pourrait paraître un peu trop sage et conventionnel, mais il est mené par ses excellentes comédiennes - le couple formé de Noémie Merlant et Soko fonctionne complètement - et il y a au moins deux scènes (la discothèque, la finale) qui marqueront les esprits. Présenté aujourd'hui et le 19 novembre. ***
samedi 7 novembre 2020
Films du jour: Été 85, Flashwood (Cinemania)
vendredi 6 novembre 2020
Sorties au cinéma: Koko-Di Koko-Da, Let Him Go, The Kid Detective
Films du jour: Un monde plus grand, Mes jours de gloire (Cinemania)
Vincent Lacoste semble prisonnier des rôles d'adulescent, de perdant attachant. Il est en terrain connu dans Mes jours de gloire d'Antoine De Bary, où il incarne un acteur incapable de trouver ses repères dans le vrai monde. Tombant un peu à plat autant dans sa palette comique que dramatique, cette oeuvre bousille un casting de classe - Emmanuelle Devos, Christophe Lambert, Noée Abita - au détour de situations trop souvent superficielles et rarement surprenante, dont les ressorts façon Apatown mineur ne fonctionnent jamais réellement. C'est d'ailleurs toujours bizarre lorsque le spectateur s'attache plus au chien Roger qu'au héros... Présenté aujourd'hui et le 17 novembre. **
jeudi 5 novembre 2020
Films du jour: Madre, Filles de joie (Cinemania)
À mille lieux de l'éblouissant L'Apollonide, Filles de joie d'Anne Paulicevich et Frédéric Fonteyne pose un regard plus oubliable et quelconque sur la prostitution féminine, réunissant des interprètes de talent (Sara Forestier, Noémie Lvovsky, etc.) autour d'une histoire poussive et morcelée franchement inégale, dont les faiblesses du scénario font de l'ombre aux qualités cinématographiques. Présenté aujourd'hui et le 22 novembre. **1/2
mercredi 4 novembre 2020
Film du jour: Deux (Cinemania)
mardi 3 novembre 2020
Film du jour: La dentellière
lundi 2 novembre 2020
Les meilleurs films de... octobre 2020
Heimat is a Space Time
Sibyl
Coming Home Again
Les chiens-loups
Lucky Chan-sil
Aznavour: Le regard de Charles
Oliver Sacks: His Own Life