Véritable film d'armée avec ses moments de tension et d'ennui, d'errance, de testostérone et de discours enflammés, La troisième guerre de Giovanni Aloi suit des soldats qui combattent des ennemis invisibles afin de prévenir des attentats terroristes à Paris. Classique mais vigoureux et non dénué d'intérêt lorsque l'action se concentre sur le champ de bataille (avec un style quasi-documentaire), l'ensemble se veut beaucoup moins pertinent lorsqu'il explore superficiellement et avec clichés la face cachée de ses personnages, qui sont campés par de solides comédiens. Le tout culminant par une conclusion facile et manipulatrice, gâchant ainsi une sauce moyennement relevée. Présenté aujourd'hui et le 17 novembre. **1/2
Les traumatismes de l'Algérie ressortent de Soeurs de Yamina Benguigui qui suit le destin d'une famille déchirée. Trop chargé et symbolique, le récit alterne entre le passé, le présent et une mise en abyme théâtrale, se perdant trop souvent dans des déflagrations cacophoniques d'un casting prestigieux (Isabelle Adjani, Maïwenn...) et des dialogues un peu plaqués. C'est dommage parce que le sujet mérite qu'on s'y attarde et les 20 dernières minutes annoncent clairement la grande fresque intime que cela aurait pu être. Présenté aujourd'hui. **1/2
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