Il n'y a personne qui fait des chroniques de jeunesse comme Hou Hsiao-hsien. L'important dans Poussières dans le vent n'est pas tant de suivre deux amis dans la grande ville que de filmer ce temps qui passe, ces rencontres importantes ou pas, ces émotions qui apparaissent furtivement sur le visage des personnages. Avec son rythme méditatif, ses motifs de train et ses paysages à couper le souffle, le cinéaste se permet de retransmettre à l'écran la vie avec un grand V, celle qui sait émouvoir constamment. ****
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