Des infirmiers jouent à Dieu dans La Dosis, le solide premier film de Martin Kraupt qui traite dans un style clinique de la mort et de la masculinité toxique. Lent et verbeux, le récit composé dans des tons de bleus est interprété avec assurance et si le scénario ambigu peut paraître sinueux, c'est pour mieux refléter les enjeux moraux qui en découlent. ***
Prenez la scène de délire drogué de The Big Lebowski et mettez-là sur un film entier. Cela ressemblerait un peu à Cosmic Candy de Rinio Dragasaki, une oeuvre bonbon qui séduit la première demi-heure mais qui fait rapidement tourner la tête par son abus de sucre et de psychotropes. Un meilleur dosage aurait permis aux thèmes de prendre de l'épaisseur, car le potentiel y est et l'actrice principale demeure attachante. **1/2
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