The Nest: Neuf années après son brillant Martha Marcy May Marlene, Sean Durkin offre un nouveau suspense angoissant, sans doute plus superficiel mais néanmoins très intriguant - et stylisé - dans sa façon de montrer comment l'argent finit par dévorer l'intimité. Les performances de Jude Law et, surtout, de Carrie Coon, méritent le détour. ***1/2 Ma critique
Nadia Butterfly: Il en a pris encore du gallon, Pascal Plante, depuis Les faux tatouages. Le voilà de retour avec un drame sportif techniquement impeccable, à l'interprétation sentie de la nageuse Katerine Savard. Le scénario manque peut-être de consistance, mais son talent est trop grand pour ne pas vouloir le suivre de près. ***1/2 Ma critique
We Had It Coming: Paul Barbeau (Après la neige) frappe fort avec ce sombre cauchemar qui permet aux femmes d'accaparer l'écran et de se venger de leurs bourreaux masculins, dont on ne décèle jamais les visages (à l'origine, le projet s'intitulait Everest, ce qui en dit déjà beaucoup sur la psychologie des personnages). Un choix idéologique et esthétique qui sonne juste au détour d'une prémisse nocturne un poil trop fragmentée, qui aurait bénéficié d'un jeu moins chargé des comédiennes convaincues. Mais lorsque le cinéma d'ici ose, il ne faut pas hésiter à l'encourager. ***
Sisters: Dream & Variations: C'est un joli premier long métrage que propose la monteuse Catherine Legault avec ce portrait de deux artistes hors normes. Fantaisiste à souhait, le documentaire traite avec sensibilité de créations et de transmission même s'il a tendance à s'éparpiller. Vivement la fin de la pandémie pour un voyage en Islande! ***
Radioactive: S'il y en a une qui aime adapter des romans graphiques, c'est bien Marjane Satrapi (Persépolis). Elle le fait à nouveau avec ce projet qui célèbre le parcours de Marie Curie. Tourné en anglais (Rosamund Pike y est excellente dans le rôle principal), le récit combine maladroitement science et romance, forçant la dose dans la dernière partie. Afin d'éviter le classicisme d'usage, la mise en scène n'évite pas l’esbroufe. **1/2
Blackbird: Ce remake d'un film danois réunit une prestigieuse distribution (Susan Sarandon, Kate Winslet, Mia Wasikowsa, Sam Neil) autour de l'attendue réunion familiale où les secrets seront dévoilés. Prévisible et cinématographique indolent (désolé Roger Michell), l'ensemble distille l'ennui malgré quelques passages plus relevés. En vidéo sur demande. **1/2
Rialto: Beaucoup plus réussie est cette touchante histoire de remise en question masculine, obligeant son protagoniste - superbe Tom Vaughan-Lawlor - à voir la vie différemment. Un plein d'intimité et d'émotions qui vont droit au coeur même si, malgré une réalisation toute en retenue de Peter Mackie Burns, l'ensemble aurait pu être encore plus puissant. Présenté virtuellement dans quelques cinémas. ***
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