Le Festival de Cannes se termine en fin de semaine et vivement que ses films prennent l'affiche afin d'égayer les salles de cinéma...
Booksmart: Olivia Wilde se tourne vers la réalisation avec ce récit adolescent vivant et truculent, ultimement trop conventionnel mais terriblement amusant. On suivrait au bout du monde ces deux éclatantes héroïnes! ***1/2
Tout ce qu'il me reste de la révolution: Judith Davis ne manque pas de bonnes idées avec ce pétillant premier long métrage sur l'engagement, qui a toutefois tendance à se ramollir dans sa dernière partie. ***
The Biggest Little Farm: La vie à la ferme et en nature est possible si l'on en croît cet inspirant et moralisateur documentaire de John Cester, visuellement séduisant mais aux mélodies assommantes. ***
Ask Dr. Ruth: C'est une hagiographie appliquée que Ryan White offre à la sexologue Ruth Westheimer avec ce documentaire intéressant, quoique beaucoup trop sage et redondant. ***
BrightBurn: Le film de super-héros est détourné trop timidement vers l'horreur au sein de cette création de David Yarovesky, qui peut néanmoins compter sur des éléments gores afin de faire réagir. **1/2
Aladdin: Après Dumbo, un autre classique de Disney boit la tasse. Guy Ritchie se perd dans cette relecture trop proche de l'original et sans audace formelle, qui déçoit constamment (personnages peu développés, effets spéciaux inégaux, nouvelle chanson ratée, élans féministes posés, etc.). **
Les estivants: Valéria Bruni Tedeschi n'aura jamais été aussi narcissique et hystérique que dans sa nouvelle création, une sorte de Règle du jeu extrêmement superficiel qui sabote un casting cinq étoiles et d'élégants choix de mise en scène. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire