La rétrospective sur Ryusuke Hamaguchi bat son plein au Cinéma Moderne. On peut découvrir aujourd'hui son excellent Passion (2008) qui annonce déjà les couleurs de son chef-d'oeuvre Happy Hour: cette nécessité de parler des émotions, l'importance des sens (surtout le touché), l'exploration de la psyché masculine et féminine, etc. Tout cela par l'entremise d'un récit en apparence banal qui se complexifie rapidement, offrant quelques moments inoubliables (notamment l'exposé sur la violence). Beau et triste à la fois. ****
Plus tard est présenté Touching the Skin of Eeriness (2013), un moyen métrage expérimental qui se rapproche de l'univers inquiétant Kiyoshi Kurosawa. L'amalgame n'est pas toujours au point, ce qui n'empêche pas quelques instants plus fulgurants d'émaner.
On lui préférera Heaven Is Still Far Away (2016), un court métrage exceptionnel sous fond d'amour, de regrets, de nature humaine et de fantôme, qui bouleverse encore et encore.
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