Le cinéma français qui s'attaque à la guerre d'Indochine, il n'y a rien de nouveau là-dedans. Il faut toutefois compter sur le réalisateur Guillaume Nicloux pour l'arroser de vitriol. C'est ce qu'il fait avec Les confins du monde, une oeuvre plastique étonnante où l'on suit un soldat qui cherche à se venger. Pas de place pour le classicisme dans cette création souvent hallucinante, portée par la performance nerveuse de Gaspard Ulliel. ***1/2
Beaucoup plus posé est Amin de Philippe Faucon, le spécialiste du film attentif sur les difficultés de l'intégration. C'est ce qu'il fait à travers le regard de beaux personnages, dont le héros qui travaille en France pour mieux envoyer de l'argent à sa famille au Sénégal. Malgré quelques scènes révélatrices, on est tout de même loin de son immense Fatima, alors que la charge dénonciatrice s'avère ici beaucoup plus lourde et démonstrative. ***
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