Rarement Aki Kaurismäki aura fait aussi épuré que sur Les lumières du faubourg, dont le héros solitaire ne peut que renvoyer à Charlie Chaplin. Dans un monde sombre et déshumanisé, l'Homme doit garder la tête haute, affronter son destin et continuer de rêver. Et si ses épreuves ne sont pas toujours agréables (l'âpreté du ton peut surprendre et repousser), le film lui l'est avec ses cadrages parfaits, ses motifs colorés et son dernier plan plein d'espoir. Comme quoi le charme opère toujours, même dans les petits crus. ***1/2
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