Les auteurs s'animent cette semaine dans un cinéma près de chez vous...
Faute d'amour/Loveless: Le maître russe Andreï Zviaguintsev est de retour avec une nouvelle et féroce parabole politique, dans la lignée de son grandiose Léviathan. Chaque petit détail est analysé au peigne fin et si la démarche pourra paraître maniérée, l'impact s'avère implacable, s’abattant à la fois sur la famille moderne que sur la Russie à la croisée des chemins. ****
Les gardiennes: Fait à l'ancienne avec ses images soignées, ses mélodies inspirantes de Michel Legrand et son doux rythme des saisons qui permettent de mieux saisir l'Histoire et l'essence des personnages, ce très beau film au féminin signé Xavier Beauvois permet de découvrir l'immense talent d'Iris Bry. Il y a quelques scènes (les mains sur la roche, la finale) qui ne finiront pas d'émouvoir. ***1/2
Les gardiennes: Fait à l'ancienne avec ses images soignées, ses mélodies inspirantes de Michel Legrand et son doux rythme des saisons qui permettent de mieux saisir l'Histoire et l'essence des personnages, ce très beau film au féminin signé Xavier Beauvois permet de découvrir l'immense talent d'Iris Bry. Il y a quelques scènes (les mains sur la roche, la finale) qui ne finiront pas d'émouvoir. ***1/2
Annihilation: Après son surprenant Ex Machina, Alex Garland demeure dans la science-fiction avec cette oeuvre hypnotisante qui emprunte aux maîtres du genre (Tarkovski, Kubrick) tout en gardant sa propre personnalité. On en ressort fasciné par tant de métaphores. ***1/2
Pour vivre ici: Sans renouer avec ses meilleurs efforts, Bernard Émond parvient à faire oublier son pénible Le journal d'un vieil homme avec cette variation sur Voyage à Tokyo d'Ozu. C'est parfois trop lourd et littéraire, mais les propos sont nécessaires, la réalisation parsemée de lumière et encore une fois, Élise Guilbault se dépasse dans le rôle principal. ***
Mom & Dad: Cette série B d'exploitation sur des parents qui tentent d'éliminer leurs propres enfants fait sourire mais elle tient difficilement la route sur un film entier. Reste un Nicolas Cage en belle forme, dont la folie cadre enfin au récit. **1/2
Every Day: Même si elle est moins stupide que la moyenne du genre, cette romance pour adolescents signée Michael Sucsy croupit sous ses clichés et ses faibles risques. On en retient la performance délectable d'Angourie Riche et la jolie trame sonore. **1/2
Nelly & Simon: Mission Yéti: Ce rare long métrage animé québécois vise les enfants et les jeunes adolescents avec ses leçons de courage. C'est sans temps mort, amusant et plutôt divertissant mais au final bien mince et peu mémorable. **1/2
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