Rarement un film aura été aussi érotique que Vendredi soir de Claire Denis. Pendant la moitié du long métrage, la plasticienne du cinéma français filme Paris, des embouteillages, des corps et une montée du plaisir, pratiquement sans parole. Pour laisser enfin libérer la tension par la suite lors de moments délicats, pudiques et sensuels qui évoquent le In the Mood for Love de Wong Kar-wai. Cela donne une oeuvre en apesanteur, belle et troublante à la fois, qui obsède allègrement. ****
vendredi 16 février 2018
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